Egon Schiele : Le portrait de la jeune fille pâle et muette
Une pollution de mon amour -- Oui. J'aimais tout.
La jeune fille est venue, j'ai trouvé son visage, son
inconscient, ses mains d'ouvrière ; j'aimais tout en
elle. Il fallait que je la représente à cause de son re-
gard et de sa proximité avec moi. -- À présent, elle
est partie. À présent je rencontre son corps.
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Egon Schiele, "Je peins la lumière qui vient de tous les corps"
Lettres et poèmes radieux issus des plus sombres tourments du peintre viennois
Traduit de l'allemand par Henri Christophe
Pour les Éditions Agone
2016